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Je suis parent, éducateur.trice, enseignant.e ou personne entourant des enfants

L’éducation à la santé sexuelle se base sur les droits sexuels.

L'équipe éducative du GSN promeut les valeurs universelles comme le respect. Le cadre des cours d'éducation à la santé sexuelle est basé sur la bienveillance, le non-jugement et ainsi que la tolérance. L'éducation sexuelle dite holistique se veut globale et intègre les diversités culturelles et religieuses pour autant que les convictions ne sont pas en désaccord avec le cadre légal suisse.

Lorsque l'on imagine un enfant témoin d'images sexuelles (pornographie) via internet, il n'est pas rare d'être submergé par diverses émotions. Si votre enfant vous en a parlé, c'est important de valoriser la marque de confiance qu'il vous a été témoignée.

Hormis prendre soins de ses émotions (et de les vôtres), vous pouvez l'aider à distinguer ce qui appartient à la fiction et à la réalité en matière d'amour, de sexualité et/ ou au même titre qu'un autre film ou contenu médiatique. D'autre part, vous pouvez faire la distinction avec votre enfant de ce qui appartient au monde des adultes ou du monde des enfants voire des adolescents.

Veillez à ne pas culpabiliser le comportement rapporté par votre enfant. La curiosité sur le corps, l'amour et la sexualité est légitime. Les enfants sont de nature curieuse et l'utilisation courant des médias sont un des vecteurs d'information. Profitez de cette occasion pour entamer un dialogue et proposer des ressources fiables et adaptées à son âge.

Pour aller plus loin:

Site de référence médias et sexualité avec des recommandations pour les parents: https://www.jeunesetmedias.ch/themes-alt/internet-sexualite

Vidéo à destination des enfants dès 8 ans: https://www.actioninnocence.org/une-capsule-video-explique-aux-enfants-de-8-10-ans-que-faire-sils-elles-sont-expose%C2%B7e%C2%B7s-a-la-pornographie/

Ouvrage pour les parents: "Porno, parlons-en. Comprendre pour dialoguer avec nos enfants. Coline De Senarcles. Editions:Favre"

Déjà in-utéro, avant sa naissance, le vagin et le pénis connaissent un réflexe de lubrification ou encore de vasocongestion (le pénis et le clitoris qui durcit). En grandissant, le bébé se découvre, explore son corps tout entier et comprend que les sensations au niveau des parties génitales donnent un ressenti différent du reste du corps.

Si un enfant se caresse ou se touche ses parties génitales, il est important de lui signifier que les autres peuvent ressentir de la gêne et que cela doit se faire dans des endroits privés puisque ses parties génitales sont des parties intimes et privées. Votre enfant se stimule et cela fait partie de son développement psychosexuel ordinaire. Continuez de lui expliquer que ces caresses ou ces touchers peuvent se faire lorsque l'enfant est seul.e, nommez les lieux d'intimité où cela est possible et proposez-lui des comportements alternatifs si les caresses semblent être l'unique moyen pour l'enfant de se calmer. Si vous avez l'impression que le comportement prend beaucoup de place dans la vie de l'enfant n'hésitez pas à en parler avec un.e professionnel.le du GSN.

Dès le plus âge, les enfants se montrent curieux envers leur propre corps et celui des autres. Jusqu'à 7 ans environ, le sentiment de pudeur n'est pas totalement développé et certains jeux peuvent avoir lieu dans des lieux publics. Plus tard ces jeux sont pratiqués entre enfants mais dans un contexte d'intimité. Effectivement, les enfants comprennent les normes sociales en matière d'intimité.

Ces jeux que l'on associe souvent au "jeu du docteur" sont un des moyens pour les enfants d'apprendre les différences et ressemblances en lien avec leur genre, leur corps et donc de se rassurer. Ces jeux sont souvent accompagnés d'excitation et d'émotions positives.

Il n'est pas rare qu'en tant qu'adulte, lorsque nous sommes témoins de ces jeux, cela provoque une vive émotion. Prenez soins de vos émotions avant d'intervenir afin de répondre au mieux aux enfants.

Par ailleurs, il est important que ces jeux soient pratiqués entre enfants sur le même pied d'égalité en terme d'âge et de développement. Ceci dans le but que les jeunes puissent avoir la possibilité d'exprimer leurs limites.

Lors que nous sommes témoins de ces jeux ou qu'un enfant nous récite ce qu'il s'est passé, cela peut être l'occasion d'entamer une discussion sur le consentement, sur le corps (différence-ressemblance entre les filles et les garçons, anatomie..etc), sur l'intimité..etc. Proposez des livres qui thématisent le corps et la sexualité adapté à l'âge de votre enfant. En cas de questions, n'hésitez pas à contacter les professionnel.le.s du GSN.

Si votre enfant a un.e petit.e. ami.e dans sa vie cela ne signifie pas forcément que le moment d'avoir des relations sexuelles est arrivé. Cependant, la communication reste le meilleur moyen de faire de la prévention auprès de votre enfant. Restez ouvert.e à la discussion.

Si vous-même et votre enfant êtes à l'aise vous pouvez effectivement lui parler, lui proposer des livres, voire lui donner des préservatifs si cela est en accord avec vos valeurs personnelles. On sait néanmoins qu'aborder ces thématiques peut parfois être difficile pour un parent ou pour un enfant. Si tel est pas le cas, n'hésitez pas à mettre des informations via des livres et des brochures à sa disposition dans la maison, dans sa chambre, ou dans un lieu dans lequel il peut avoir accès librement en toute intimité (ex: toilettes).

Plusieurs sites de références donnent des informations concernant les relations sexuelles, le plaisir, le consentement, la manière de se prémunir d'une IST et/ou d'une grossesse non-désirée. Le GSN et les centres de santé sexuelle-planning familiaux peuvent être des lieux ressources et les consultations sont confidentielles et anonymes à tout âge.

Les cours d'éducation à la santé sexuelle informent les jeunes sur les bonnes pratiques pour l'utilisation d'un préservatif (en 10e et 11e pour les cours dispensés par le GSN).

Pour aller plus loin:

https://sexandfacts.ch/fr/la-contraception/le-preservatif-masculin

https://www.mysize.ch/

Vidéo sur les IST :

https://www.youtube.com/watch?v=NI1sMXf9daY

 

 

Je suis adolescent.e, adulte et j’ai des questions sur la sexualité

Il arrive parfois que certaines personnes ressentent différents inconforts ou douleurs que cela soit avant la survenue direct des règles ou pendant les règles elles-mêmes. Chaque personne est différente et cela peut varier tout au long de la vie.

Il existe des petites astuces pour atténuer les douleurs: cela peut être un bain relaxant, poser une bouillotte tiède sur le bas ventre, rester au calme et boire une tisane à la camomille ou aux feuilles de framboisiers ou encore faire du sport et bouger. Des douleurs de règles devraient être soulagées par la prise d'un traitement médicamenteux tel que du paracétamol ou des anti-inflammatoires. Si la prise d'un traitement adéquat ne devait pas soulager tes douleurs et que celles-ci devaient venir t'empêcher de vivre correctement (comme se rendre à l'école, au travail, sortir avec des ami.e.s etc.) il serait important d'en parler à un.e gynécologue afin d'exclure une éventuelle endométriose.

Tu te poses plus de questions sur les règles? Voici une brochure que tu as peut-être reçu à l'école et que consulter en ligne ici ou te rendre dans un centre de santé sexuelle-planning familial.

Les pertes blanches font parties du cycle menstruel. Elles surviennent avant les premières règles et seront présentes avant l'arrivée des règles chaque mois.

Les pertes blanches sont le signe que le vagin fonctionne de façon à ce qu'il soit sain et propre. Effectivement, il est important de ne pas nettoyer avec du savon à l'intérieur de vagin. Le risque serait de perturber cet équilibre et de créer des irritations voire des infections.

Les pertes blanches sont plus ou moins abondantes durant le cycle et l'aspect peut également varier tant sur la couleur (transparent, blanc, jaunâtre) que sur la consistance (liquide, visqueux ou encore collant).

Pour plus d'informations:

https://www.ciao.ch/articles/pertes-blanches/

Un préservatif qui se casse durant une relation sexuelle est souvent source de stress et d'inquiétudes et c'est bien normal.

Le préservatif protège des infections sexuellement transmissibles (IST) et des grossesses non désirées.

Pour cette raison, en cas de rupture du préservatif il est important d'appeler un centre de santé sexuelle ou le GSN. Le personnel vous renseignera ainsi sur la pertinence du teste ainsi que sur les délais à observer entre la relation sexuelle et le test de dépistage des IST. Un test peut être nécessaire si ce sont des pratiques sexuelles hétérosexuelle (homme-femme) ou homosexuelles (homme-homme; femme-femme).

Par ailleurs, si le préservatif est le seul moyen de contraception utilisé dans un rapport sexuel hétérosexuel (homme-femme) le risque de grossesse existe. Si une grossesse n'est pas souhaitée, dans ce cas, il est important de se rendre très rapidement au centre de santé sexuelle, le plus proche, ou à la pharmacie afin de prendre une contraception d'urgence pour éviter une grossesse non désirée, au plus vite. La contraception d'urgence retarde l'ovulation mais il est important d'agir rapidement car cette dernière n'interrompt pas une grossesse ayant déjà commencé. Toutefois, tu as jusqu'à 5 jours pour prendre la contraception d'urgence.

Oui cela est possible de se faire vacciner gratuitement dans le canton de Neuchâtel avant les 27 ans révolus. Tu peux te faire vacciner au centre de santé de sexuelle de la Chaux-de-Fonds, pour les hommes au service d'infectiologie au RHNE et pour les filles au service de gynécologie au RHNE à Neuchâtel.

Pour information, il existe plus d'une centaine de virus du papillomavirus (HPV) qui affectent la peau et les muqueuses. Certaines vont provoquer des verrues génitales et d'autres des lésions pré-cancereuses et cancéreuses dans les régions génitales, de la bouche ou de la gorge. Ces virus se transmettent principalement par contact sexuel et sont pour la plupart du temps asymptomatiques. Au GSN nous ne dépistons pas le HPV par contre les médecins gynécologues pratiquent des frottis pour dépister le virus et modifications de cellules chez les femmes.

Les garçons et les filles doivent se faire vacciner entre 11 et 26 ans. Celle-ci est gratuite et prise en charge par l'assurance maladie.

Pour plus d'informations: https://www.infovac.ch/fr/les-vaccins/par-maladie/hpv

Durant la période de l'adolescence, l'orientation sexuelle se profile même si une préférence pour un genre peut déjà se faire ressentir avant l'adolescence.

L'homosexualité désigne deux personnes du même genre qui s'aiment (deux filles: lesbiennes ou deux garçons: gay). Quelques fois on peut être attiré par les garçons et les filles on se dit alors bi-sexuel.

Lorsque on a une orientation sexuelle différente des autres, ce n'est pas toujours facile de le vivre et d'en parler à ses proches. Cela concerne ton intimité et tu n'es pas obligé de l'annoncer à tout le monde. Le "coming out" est le fait de révéler son orientation sexuelle auprès de ses proches.

Pourtant, on peut se sentir fière de vivre quelque chose de fort comme ressentir de l'amour ou une attirance sexuelle pour une personne du même sexe. Oser vivre sa différence demande du courage. Cela n'est pas évident de ne pas pouvoir raconter quelque chose de si important à nos proches par peur d'être rejeté.

Il existe plusieurs lieux dans le canton de Neuchâtel et en Suisse avec qui on peut en parler:

Voici quelques associations LGBTIQ dans la romandie